autonomiesuisse en appelle au Conseil fédéral: surtout pas de promesses hâtives!
Selon la devise «comment le dire à mon enfant?», le Conseil fédéral entend discuter, la semaine prochaine, de la manière dont le président de la Confédération, Guy Parmelin, et le conseiller fédéral Ignazio Cassis sont censés négocier l’accord-cadre UE avec la Commission européenne, le 23 avril prochain. Les nouveaux arguments en faveur de l’accord font défaut. Les partisans de l’accord-cadre mobilisent d’autant plus leurs efforts pour vanter les mérites de l’accord-cadre et de l’UE auprès du public. Voilà pourquoi autonomiesuisse publie un communiqué de presse qui en appelle au Conseil fédéral. Il est essentiel de se fonder sur les faits: le résultat des négociations reste largement à la traîne des exigences du Conseil fédéral. Par ailleurs, il ne répond en rien aux questions de souveraineté soulevées par autonomiesuisse. Dans l’intervalle, l’UE a perdu en importance avec le départ de la Grande-Bretagne. C’est pourquoi le Conseil fédéral doit faire face à l’UE sans ambages et lui notifier que le présent accord n’est pas acceptable. À ce titre, il ne doit pas répéter les erreurs commises par le passé. Il s’agit ainsi d’éviter les promesses et les engagements hâtifs. Si le Conseil fédéral devait chercher à amadouer Bruxelles avec une «petite attention», il faut se rappeler que la balance commerciale de l’UE avec la Suisse présente déjà régulièrement un excédent considérable. Il faut envisager un nouveau départ que la Suisse doit mettre à profit pour faire le point.