20. décembre 2024

Le Conseil fédéral dilapide-t-il son capital le plus précieux?

Le capital le plus précieux de la Suisse est la confiance des électrices et des électeurs envers le gouvernement fédéral. Le Conseil fédéral est en train de tirer dangereusement sur la corde en faisant passer en force les accords-cadres avec l’UE.

Ce faisant, il contraint la Suisse à reprendre sans réfléchir des lois «made in Bruxelles» ou à s’exposer à des sanctions. De surcroît, une épée de Damoclès pèse sur toutes les votations populaires suisses. En effet, la CJUE peut juger ces dernières «non conformes au marché intérieur» et les annuler. Si l’UE nous a déjà tourmentés jusqu’à présent par des petites piques sporadiques, elle peut désormais officiellement se servir d’un marteau. Pour l’économie, cela consiste à se préparer pour faire face à davantage de bureaucratie.

Il est inquiétant de constater que le Conseil fédéral privilégie des intérêts particuliers périphériques – ou plutôt les prébendes de ses fonctionnaires? – à la démocratie directe qui s’est développée depuis plus de 150 ans. Mais ce qui est encore plus inquiétant, c’est que le Conseil fédéral semble ignorer l’ambiance qui règne au sein de la population. En effet, l’UE ne marque de points ni dans les panels d’entrepreneurs, ni dans les bistrots.

autonomiesuisse en appelle au Parlement et au peuple pour sauver le modèle de réussite suisse, et au Conseil fédéral pour qu’il écoute davantage le peuple suisse que les fonctionnaires de Bruxelles.