Le Conseil fédéral rompt son silence concernant l’accord-cadre face au Parlement, comme le relate la «Neue Zürcher Zeitung». Malgré la pression émanant de l’économie, de la politique et de la société, il redoute toutefois d’aborder les questions de souveraineté avec l’UE. Il ne souhaite négocier qu’au sujet des trois thèmes que sont la protection des salaires, les aides d’État et la directive sur la citoyenneté, à l’ordre du jour depuis l’été 2019. Ce faisant, le Conseil fédéral se range aux côtés des «juges étrangers». Du point de vue d’autonomiesuisse, il risque ainsi de faire capoter l’accord-cadre lors d’une votation populaire. Durant la session d’hiver, le Parlement est censé donner des impulsions en faveur d’un meilleur accord-cadre. Il s’agit ainsi de préserver la démocratie directe afin de ne pas mettre en péril le modèle de réussite suisse avec ses conditions cadres économiques plus favorables.