Les adversaires de l’Union européenne pensent à raison que leur heure est venue
Pas de juge étranger, pas de droit étranger: les Britanniques ont exclu les clauses qui dérangent le plus les opposants à la version actuelle de l’accord-cadre entre la Suisse et l’Union européenne de l’accord sur le Brexit. «Les adversaires de l’Union européenne se frottent les mains – trop tôt?», se demande «NZZ am Sonntag». Le journal mentionne qu’autonomiesuisse vise une solution similaire à celle obtenue par le Royaume-Uni pour les questions de politique de souveraineté. S’il cite des politiciens et economiesuisse à ce sujet, il doit se contenter d’un laconique «no comment» de la part du gouvernement. «NZZ am Sonntag» en conclut que la comparaison avec le Royaume-Uni a des limites. Le fait est que l’accord sur le Brexit comprend des contrats d’accès au marché comparables à ceux de l’accord-cadre et des accords bilatéraux et qu’il correspond dans sa structure à l’accord de libre-échange conclu entre l’Union européenne et le Canada (AECG). Depuis le début, l’Union européenne insistait auprès de la Grande-Bretagne pour que la Cour de justice européenne tranche les différends. Le Royaume-Uni s’est cependant opposé avec véhémence à cette exigence et a fini par s’imposer.