Pour le conseiller aux États Thierry Burkart, «l’UE mérite une réponse honnête»
Suite à la signature de l’accord de libre-échange entre la Grande-Bretagne et l’UE, le conseiller aux États PLR Thierry Burkart estime, dans un commentaire publié dans les médias de CH Media («St. Galler Tagblatt», etc.) au sujet de l’accord-cadre Suisse-EU, qu’il serait temps d’effectuer «une évaluation de la situation sans œillères». Il s’agit d’éviter de renoncer à la discussion autour d’un sujet criant: «Le vrai problème (…) est la perte de souveraineté.» L’accord-cadre aurait plus d’inconvénients que d’avantages. La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) pourrait à l’avenir statuer sur le droit et sur les décisions politiques si ceux-ci étaient affectés ne serait-ce qu’accessoirement par le droit européen, craint M. Burkart, avocat. Les autorités suisses se trouveraient de facto cantonnées à un rôle d’«auxiliaires» de l’UE. Le Conseil fédéral devrait communiquer honnêtement à l’UE que le présent accord-cadre est voué à l’échec auprès des acteurs politiques. autonomiesuisse partage entièrement l’analyse de M. Burkart et a publié à cette occasion un communiqué de presse. L’objectif d’autonomiesuisse consiste en une coopération à long terme sur un pied d’égalité avec l’UE dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant.